Quarante ans après la première traduction française signée par le grand japonologue René Sieffert sous le titre Eloge de l’ombre (Presses orientalistes de France), deux des traducteurs les plus talentueux de leur génération, Ryoko Sekiguchi et Patrick Honnoré, nous proposent de redécouvrir ce chef-d’œuvre fondateur de l’esthétique japonaise. Dans un style plus fluide, on se laisse entraîner dans l’univers du clair-obscur que décrit avec justesse l’auteur du Goût des orties. Cette invitation à contempler avec des mots ces jeux de lumière est jubilatoire. Un ouvrage de référence à posséder d’urgence.
Louange de l’ombre (In’ei Raisan), de Tanizaki Jun’ichirô, trad. par Ryoko Sekiguchi et Patrick Honnoré, Ed. Philippe Picquier, 13 €.
Previous ArticleAvenir : Place aux femmes !
Next Article 813,4 milliards de yens (6,7 milliards d’euros).