© Eric Rechsteiner A quelques semaines de la saison des pluies, les rizières laissées au repos depuis l’automne sont préparées pour le repiquage qui aura lieu à ce moment-là. L’agriculture japonaise qui connaît bien des difficultés liées notamment au vieillissement de sa population accorde progressivement plus de place aux femmes comme en témoigne ce cliché où l’on voit une agricultrice manœuvrer un tracteur.
Auteur/autrice : Eric Rechsteiner
© Eric Rechsteiner Pendant plusieurs semaines, les autorités japonaises ont eu tendance à minimiser la situation dans l’Archipel concernant la propagation du coronavirus, craignant une annulation des Jeux olympiques. Leur report annoncé le 25 mars s’est accompagné d’un changement de ton. L’instauration de l’état d’urgence, qui permet aux autorités locales d’imposer certaines mesures, s’est traduite par l’annulation de nombreux événements, comme les fêtes organisées pour admirer l’éclosion des fleurs de cerisiers.
© Eric Rechsteiner C’est un printemps précoce que le Japon connaît en cette année 2020. Le réchauffement climatique n’est sans doute pas étranger à cette situation puisqu’un peu partout dans l’Archipel, on a vécu un hiver particulièrement doux et surtout sans neige. Dans les régions du nord-ouest, en particulier dans les préfectures de Niigata et de Yamagata, les chutes de neige ont été particulièrement faibles.
©Eric Rechsteiner Principale ville de la préfecture qui porte le même nom, Niigata fait partie de ces cités de province qui, en dépit des efforts consentis, ne sont pas transformées en métropole tentaculaire. Désignée parmi les ports à s’ouvrir au commerce international au milieu du XIXe siècle, elle n’a pas connu le même développement que Yokohama devenue la seconde ville du pays. Le présence de ce parc naturel en est une des illustrations.
© Eric Rechsteiner Véritable institution du pittoresque quartier de Shinsekai, à Ôsaka, le cinéma Kokusai est célèbre pour ses affiches peintes à la main qui entretiennent la nostalgie à l’égard d’une époque désormais lointaine. Construit en 1930, l’édifice rappelle l’intérêt des Japonais pour le 7e Art. L’occasion de célébrer le 100e anniversaire d’une autre institution cinématographique, le magazine Kinema Junpô qui fut lancé en 1919 et qui continue, deux fois par mois, de régaler les amateurs de cinéma, parmi lesquels certains fréquentent sûrement le Kokusai.
Le cinéaste Yamada Yôji (voir Zoom Japon n°49, avril 2015), 88 ans, est l’une des figures les plus populaires du cinéma japonais. Auteur de la plus longue série cinématographique du monde, il a présenté en ouverture du Festival international du film de Tôkyô le 50e volet d’Otoko wa tsurai yo (C’est dur d’être un homme) dont on célèbre cette année le 50e anniversaire. Ça valait bien une belle conférence de presse.
Parmi les nombreuses activités que les jeunes Japonaises apprécient le plus ces dernières années figurent les séances de dégustation. Nourriture, boissons, rien ne les effraie surtout pas le vin qu’elles sont de plus en plus nombreuses à découvrir. Comme elles le font bien souvent, elles s’investissent beaucoup afin de maîtriser au mieux leur passion.
Même si la mécanisation a gagné du terrain dans l’agriculture japonaise, y compris dans la riziculture, certains agriculteurs préfèrent continuer à cultiver leur riz à l’ancienne. Du repiquage manuel, les pieds dans l’eau, à la moisson réalisée selon les méthodes ancestrales, cette famille de la région de Nara entretient la tradition.
Souvent concurrencées par des konbini, ces supérettes ouvertes 7 jours sur 7 et 24 h sur 24, les petites boutiques de quartier ont bien du mal à survivre dans les grandes métropoles, en particulier dans le centre. Dans les quartiers périphériques, notamment ceux situés à l’est de la capitale, il en reste encore quelques-uns. Mais ils fermeront faute de repreneur le jour où le propriétaire déjà âgé cessera ses activités.
A l’approche des vacances estivales, l’une des activités préférées des jeunes Japonais est de partir à la chasse aux insectes comme ces deux garçons en plein cœur de la capitale. Doit-on rappeler que le Japon voue encore un grand respect à l’entomologiste français Jean-Henri Fabre que la plupart de ses compatriotes ont totalement oublié ( voir Zoom Japon n°72, juillet-août 2017). Son œuvre traduite dès 1922 est régulièrement rééditée et suscite de nombreuses vocations dans l’Archipel.