Du 24 novembre au 4 décembre, le festival 100 % japonais propose un panorama assez large de la production cinématographique. Depuis 10 ans, Kinotayo propose aux amateurs de cinéma japonais la possibilité de se régaler de films contemporains en provenance directe de l’archipel. Comme tout festival qui se respecte, il organise une compétition à l’issue de laquelle il décernera son Soleil d’or, le prix de la critique et le prix Canon de la meilleure photographie. L’an passé, c’est le formidable long-métrage de Yamada Yôji, La Maison au toit rouge, qui avait obtenu la principale distinction. L’objectif de Kinotayo est de permettre aux spectateurs…
Auteur/autrice : Rédaction
C’est un autodidacte qui a ouvert la voie aux études françaises dans l’archipel au milieu du XIXe siècle. Au Japon, les études concernant la langue française remonte à 1808, lorsque les six traducteurs japonais du hollandais ont appris le français par l’intermédiaire de Hendrik Doeff (1777-1835), commissionnaire hollandais installé sur l’île de Deshima, à Nagasaki. Le résultat a été publié en 1817 sous la forme de deux dictionnaires. Mais leur publication n’étant pas officielle, elle n’a pas été connue du public. Voilà pourquoi l’apprentissage du français n’est pas allé plus loin à cette époque. Il a fallu attendre Murakami Hidetoshi…
Du 1er décembre au 31 janvier 2016, la gare de Lyon abritera le premier kiosque à ekiben en France. Une expérience à ne pas manquer. Au pays de la gastronomie, il faut bien reconnaître que les repas disponibles dans les trains sont loin d’être à la hauteur de la réputation internationale de la cuisine française. Il est loin le temps où certaines lignes proposaient des wagons restaurants avec des cartes parfois alléchantes. Ces derniers ont été remplacés pendant de nombreuses années par les fameux “sandwichs SNCF” que l’on achetait avant de monter dans le train. Leur principale caractéristique était leur…
C’est à un Français que le Japon doit sa première filature moderne de soie classée désormais au Patrimoine mondial. Tandis que leur économie ne se porte plus très bien, les Japonais redécouvrent avec plaisir et nostalgie leur patrimoine industriel. Après l’avoir laissé parfois dépérir, ils ont pris conscience de l’importance de le préserver, mais aussi de le mettre en valeur afin de rappeler l’extraordinaire bouleversement que l’industrie a produit à la fin du XIXe siècle dans un pays qui sortait de deux siècles d’isolement. Au même titre que les sites naturels, l’architecture industrielle constitue un excellent moyen d’attirer les touristes…
Les Français ont activement participé à la modernisation militaire de l’archipel avec l’envoi de plusieurs missions. Entre la fin du Shogunat et le début de l’ère Meiji, trois missions militaires françaises furent envoyées au Japon. En y ajoutant la mission militaire aéronautique de 1919-1920, on peut comprendre à quel point l’influence française a été conséquente dans ce domaine également. Et pour être tout à fait complet, il convient de noter la présence du major Henri Louis Philippe Mougin, spécialiste des fortifications, qui séjourna au Japon en 1897. La première mission militaire française (1867-1868) avait pour objectif de former les trois…
Le Japon ne cache pas son mécontentement après l’inscription de documents relatifs au massacre de Nankin sur le Registre de la mémoire du monde de l’Unesco. La décision a été prise lors d’une réunion d’un comité consultatif international de l’Unesco, chargé d’examiner des propositions d’inscription au patrimoine documentaire de l’humanité émanant de 40 pays.
Il y a tout juste 150 ans, un Français arrivait au Japon pour lui offrir son premier arsenal moderne. C’est à Yokosuka qu’il faut chercher la plus grande importation de technologie française avec la création de la forge qui deviendra plus tard le fameux arsenal naval. Le chantier a été inauguré le 15 novembre 1865, avec la collaboration de Léon Roches (1809-1900), consul français sollicité par le Shogunat. Les Japonais avaient initialement prévu de la bâtir dans la baie de Nagaura. Mais après un sondage fait par les Français, il s’est avéré que la baie n’avait pas une profondeur suffisante. A…
Pour la première fois depuis 60 ans, des estampes érotiques (shunga) sont montrées à Tôkyô et suscitent l’enthousiasme. Dans le vieux bâtiment d’Eisei-Bunko, qui abrite une collection importante d’œuvres d’art oriental, une trentaine de personnes font la queue et s’impatientent sous les chants des dernières cigales. Devant eux, un guide lance : “Jamais une telle exposition n’a été organisée au Japon. Elle est si particulière qu’une vingtaine de musées ont refusé de l’accueillir. Vous n’allez pas rentrer chez vous déçus”. Dès qu’on entre dans l’immeuble du musée situé au cœur de Tôkyô, on comprend qu’il avait raison. Impossible de s’ennuyer ou…
Okahara Kôsuke a passé de nombreux mois à collecter des images de la catastrophe. Il en publie une partie dans un livre émouvant. Alors qu’il était étudiant à l’université de Waseda, à Tôkyô, Okahara Kôsuke rêvait d’autres horizons. Il se sentait un peu à l’étroit dans cet archipel où tout semblait tourner rond. Alors il a choisi de prendre un billet d’avion pour l’Afrique pour voir comment le monde vivait et évoluait à des milliers de kilomètres de la capitale japonaise. Ne parlant pas français, il découvre la Côte d’Ivoire en pleine guerre civile. Se retrouver au milieu d’un tel…