Auteur/autrice : Rédaction

La mode des “sweets from America” atteint son apogée dans les années 2006-2011. / DR Au cours des 50 dernières années, les Japonais ont plongé dans une sorte de frénésie gustative. Les magazines et les revues sont les enfants de l’époque, ils captent avant tout le monde “l’air du temps” et nous le transmettent. La nourriture peut parfois aussi avoir la charge de cette mission.Hatanaka Mioko, éditrice de livres de cuisine, elle-même auteur d’un livre sur ce qu’elle appelle la “fashion food” (éd. Chikuma bunko, inédit en français) affirme qu’au Japon la nourriture fait partie des “objets de la mode” depuis…

Lire la suite

Dans son récit graphique, George Takei montre la montée progressive du rejet de l’autre. / Futuropolis Dans son magnifique récit illustré, George Takei rapporte un épisode méconnu de l’histoire américaine. Au cours des dernières semaines, les Etats-Unis ont été secoués par de nombreuses manifestations après la mort de George Floyd. Son décès a rouvert de nombreuses blessures liées au racisme dans ce pays comme dans beaucoup d’autres. La question des discriminations n’est pas nouvelle et les Asiatiques en ont été les victimes dès la fin du XIXe siècle quand le Congrès américain a adopté une loi interdisant l’entrée de son…

Lire la suite

Dans un jardin qu’on dirait éternel, de Ômori Tatsushi. Avec Kuroki Haru, Tabe Mikako, Kiki Kirin. Après plus de trois mois de fermeture, les salles obscures peuvent de nouveau accueillir du public. A moins d’une reprise de la pandémie qui pourrait les obliger à fermer, les cinémas de l’Hexagone présenteront de nombreux films parmi lesquels quelques œuvres japonaises à ne pas manquer. Le 5 août, les fans de Fukada Kôji, réalisateur de l’intriguant Harmonium (2017) pourront découvrir L’Infirmière (Yokogao), une œuvre sans doute aussi troublante que ses précédentes. Le 26 août, n’hésitez pas à vous précipiter pour voir Dans un jardin…

Lire la suite

Pour le patron français de la plateforme d’échange nippone de bitcoins Mt Gox, les jugements se ressemblent. Le 11 juin, La Haute Cour japonaise a confirmé qu’il était “coupable de manipulation de données électroniques mais pas de détournement de fonds”. En 2019, il avait été condamné à deux ans et six mois de prison avec un sursis de quatre ans. Mauvais point pour celui qui souhaite faire reconnaître son innocence.

Lire la suite

soit environ 2,1 milliards d’euros. Telle est la somme que le gouvernement a décidé de débloquer pour inciter les industriels japonais implantés en Chine à quitter ce pays pour relocaliser leurs entreprises au Japon ou dans un autre pays. Le groupe Iris Ohyama, leader mondial dans le domaine de la plasturgie, a ainsi choisi de déplacer sa chaîne de production de Dalian à Kakuda dans le nord-est du Japon.

Lire la suite

Un mois avant l’élection du gouverneur de Tôkyô, un livre a fait sensation dès sa parution. Intitulé Jotei – Koike Yuriko, avec une photo portrait de l’actuelle titulaire de la fonction sur la couverture, l’ouvrage dévoile la face cachée de ce personnage iconique incarnant le pouvoir féminin. Si je l’ai lu c’est que son auteur est reconnue comme une des plus importantes essayistes du pays. Jotei ne signifie pas “gouverneur” mais “impératrice” ; jo voulant dire “femme” et tei étant l’idéogramme qui se prononce aussi mikado, l’ancienne appellation de l’empereur au Japon. La version masculine de jotei est kôtei, comme…

Lire la suite

Etre un parent, un ami ou un mari le temps d’une location n’est pas toujours facile. / Nour Films Fondateur de l’entreprise dont s’est inspiré Werner Herzog pour son film, Ishii Yûichi raconte son quotidien. C’est le 19 août que le film de Werner Herzog, Family Romance, LLC, sortira sur les écrans français. Son titre s’inspire d’une entreprise de services tokyoïte qui propose la location de parents de remplacement. Bien qu’il s’agisse d’une œuvre de fiction, son intrigue repose sur plusieurs expériences de cette société. Zoom Japon a rencontré son fondateur Ishii Yûichi qui a aussi participé au film en tant…

Lire la suite

A la jonction des rivières Tama et Nippara. / Alissa Descotes-Toyosaki pour Zoom Japon A deux heures de la capitale, une nature luxuriante et dépaysante ravit les amateurs de camping et de randonnées. Au bord de la rivière, une dizaine de campeurs achèvent de déguster un barbecue tardif, dans les volutes de fumée de bois. A deux heures de Tôkyô par le train, le camping de Hikawa dans la commune d’Okutama est une véritable aubaine pour beaucoup de citadins qui aspirent à “rompre la routine” le temps d’un week-end. Installée devant sa tente, Numaga Haruka sirote une bière dans sa…

Lire la suite

Les Japonaises sont devenues les principales cibles des éditeurs de presse. / Eric Rechsteiner pour Zoom Japon La presse féminine permet de comprendre à quel point le rôle des femmes s’est affirmé dans la société. Depuis de nombreuses années, les femmes jouent un rôle clé dans la société de consommation au Japon, et elles sont certainement celles qui consomment le plus dans le pays. Si souvent exclues des prises de décision politique et économique, les femmes japonaises sont devenues des protagonistes de la scène de la consommation, et les médias leur ont fourni les moyens de devenir des pionnières, d’affirmer…

Lire la suite

Lancé en 1966, Heibon Panchi Joseiban a ouvert la voie à An An dont Mizumoto Akemi est devenue fan. : collection Claude Leblanc Mizumoto Akemi a suivi l’aventure An An dès ses débuts. Elle témoignede son amour pour cette publication. Pour de nombreuses femmes, l’apparition d’An An sur le marché de la presse en mars 1970 a constitué une bouffée d’air frais dans le secteur plutôt conservateur de l’édition au Japon. Mizumoto Akemi fut l’une de ses premières lectrices. Née et élevée à Kyôto, elle était encore au collège lorsqu’elle a découvert An An. Le magazine ciblait les jeunes filles…

Lire la suite