Préparation1 – Égoutter le maquereau et le couper en morceaux. Garder le jus de la boîte.2 – Dans un plat, mélanger la sauce de soja, le vinaigre, le mirin, le jus de citron et le piment épépiné puis ajouter le maquereau.3 – Découper l’aubergine, la courgette et le poivron en morceaux, et la carotte en lamelles.4 – Dans une poêle, chauffer l’huile avant d’y faire sauter chaque légume.5 – Incorporer les légumes dans le plat avec le maquereau puis laisser macérer pendant 1 heure au réfrigérateur.6 – Servir et bon appétit !Astuce : Pour les légumes, un oignon, une patate…
Auteur/autrice : Rédaction
Alors que les Français faisaient “Tchin !” pour célébrer les retrouvailles en famille ou entre amis à l’occasion du déconfinement, je suis tombée sur un mot japonais ayant la même sonorité : chin. Il ne s’agit pas du fameux chin chin signifiant le “zizi” dans votre langue, mais du terme que seul l’empereur peut employer pour exprimer “je” et “moi”. Ce pronom personnel s’est retrouvé dans une lettre signée par 14 anciens procureurs importants et adressée au ministère de la Justice, suite à un projet de réforme législative que le gouvernement d’Abe Shinzô tente de faire passer. Il porte sur un…
“Joggeurs, portez un masque ! Ça protège du coronavirus”, conseille cette affichette. / Gianni Simone pour Zoom Japon L’un de nos correspondants raconte son quotidien après l’instauration de l’état d’urgence dans l’Archipel. Nous sommes le 14 mai, trente-septième jour depuis que le chef du gouvernement Abe Shinzô a déclaré l’état d’urgence à Tôkyô et à Kanagawa, où je vis et travaille. Plus qu’un couvre-feu strict avec des amendes voire des interpellations pour les contrevenants, comme en Europe, la déclaration du Premier ministre a été un appel à rester chez soi autant que possible. Cependant, comme il s’agit du Japon, les gens…
La péninsule de Shiretoko, entrée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, est un lieu à l’incroyable biodiversité, où terre et mer se rencontrent : partez en croisière ou en randonnée, et découvrez un monde sauvage et inconnu.
Extrait de Sôdanyaku Shima Kôsaku,Shûkan Morning n°20, 16 avril 2020. / Hirokane Kenshi/Kôdansha Comme ses fans pouvaient s’y attendre, Shima Kôsaku, personnage emblématique du manga, ne pouvait pas rester en retrait de la crise du coronavirus. Créé en 1983 par Hirokane Kenshi dans le magazine de prépublication Shûkan Morning de l’éditeur Kôdansha, il est un véritable baromètre de l’évolution de la situation dans l’Archipel. Les lecteurs assidus de ses aventures n‘ont donc pas été surpris de voir apparaître, dans le 20e numéro de l’année, un Shima Kôsaku portant un masque de protection. “Alors M. Shima, vous voilà avec un masque aujourd’hui”, lui…
milliards de yens, soit environ 220 milliards d’euros. Tel est le montant record du budget extraordinaire adopté par le gouvernement pour faire face à la crise économique liée à la Covid-19. Il servira notamment à financer les 100 000 yens que chaque résident au Japon recevra dont le coût a été évalué à 13 000 milliards de yens (112 milliards d’euros), soit la moitié de ce budget exceptionnel.
Après l’initiative prise en avril par Kiuchi, brasseur de bière situé à Naka, dans la préfecture d’Ibaraki, de produire des solutions alcooliques à partir des stocks de bière inutilisés après la fermeture de nombreux bars et restaurants, les deux plus grands producteurs Kirin et Asahi ont annoncé leur intention de rejoindre le mouvement. Ils fourniront les préfectures qui en feront la demande.
Avec le temps, les chindon’ya se sont raréfiés. On n’en compte plus aujourd’hui qu’une centaine. / Eric Rechsteiner pour Zoom Japon Figures d’un Japon en passe de disparaître, ces animateurs des rues commerçantes s’accrochent. Enveloppée dans un kimono blanc parsemé de fleurs rouges et bleues, Nagata Mika frappe sur son encombrant tambour chindon-daiko tout en chantant les louanges d’un nouveau restaurant de sushis. Son mari Hisashi, quant à lui, montre qu’il maîtrise parfaitement son installation de percussions fixée à sa poitrine, tandis que le clarinettiste Kacchan enchaîne les mélodies les unes après les autres. Mika s’arrête régulièrement pour distribuer les…
“Les couples n’attachent pas une grande importance à l’intimité”, note le sociologue Yamada Masahiro. / Eric Rechsteiner pour Zoom Japon Les sociologues David H. Slater et Yamada Masahiro analysent les effets de la Covid-19 sur les Japonais. Comment la Covid-19 affecte-t-il les relations humaines au Japon ? Zoom Japon a posé la question à deux professeurs : David H. Slater et Yamada Masahiro.Observateur quelque peu privilégié de la jeunesse japonaise, David H. Slater est professeur d’anthropologie culturelle à l’université Sophia. Ses recherches portent sur la culture des jeunes, les inégalités sociales, les effets du séisme de mars 2011 et sur les réfugiés…
Cet employé d’une boîte de nuit dans le quartier de Kabukichô, à Tôkyô, attend vainement des clients. /Eric Rechsteiner pour Zoom Japon Pour Sheldon Garon, professeur à l’université de Princeton, les dirigeants ont perdu leur expertise de la société. Face à la pandémie, le gouvernement japonais a réagi plus tardivement que la plupart de ses voisins asiatiques confrontés au même fléau. Un retard critiqué par la population. Pourtant, le pays est coutumier des catastrophes. Sheldon Garon, professeur à l’université de Princeton et auteur de nombreux ouvrages dont Molding Japanese Minds [Modeler les Japonais, Princeton University Press, 1997, inédit en français],…