Telle est la baisse moyenne du nombre de personnes à s’être rendues à Tôkyô dans les jours qui ont suivi l’instauration de l’état d’urgence dans la capitale, d’après une étude réalisée par Yahoo! Japan. Le 6 mars, plus de 2,5 millions de personnes se rendant à Tôkyô avaient été recensées grâce à des applications de géolocalisation. Le 16 avril, on n’en comptait plus que 1,6 million.
Auteur/autrice : Rédaction
Ce n’est pas la première fois que Tôkyô doit reporter les Jeux olympiques. Déjà en 1940, la ville en avait été privée en raison de la politique expansionniste du pays en Asie. Pourtant, elle avait obtenu leur organisation grâce au travail de Kanô Jigorô, fondateur du judo moderne et premier membre japonais du Comité international olympique. La capitale japonaise dut attendre 1964 pour les accueillir.
Témoin du déclin de la baie de Tôkyô en raison de la pollution, l’architecte Sekiguchi Yûzô a choisi de mener la bataille de sa reconquête. Les résultats sont là. / James Delano Originaire de la région, l’architecte Sekiguchi Yûzô ne pouvait pas se résoudre à la voir dépérir. Depuis cette plage de gravier sombre, le panorama est un peu surréaliste. Au loin, une forêt d’immeubles marque la frontière entre la ville et la mer. De l’autre côté, un beffroi et des donjons dépassent d’un célèbre parc d’attractions. Et côté mer, en face, c’est la baie de Tôkyô. Des méthaniers font…
Dans sa lutte contre le Covid-19, l’aéroport de Tokyo-Narita a transformé une salle de livraison de bagages en mini-hôtel, des lits en carton accueillant tous les passagers en provenance de l’étranger. Un confinement temporaire, le temps de traiter les tests de contamination au coronavirus, est désormais obligatoire pour tous les voyageurs entrants au Japon.
Dans son roman historique qui vient de paraître, Kadoi Yoshinobu s’intéresse au destin du premier grand architecte moderne japonais Tatsuno Kingo (voir pp. 27-31). Une belle histoire pour cet homme originaire de Kyûshû qui s’est formé auprès du Britannique Josiah Conder qui va aussi beaucoup travailler au Japon. A travers ses diverses réalisations architecturales, on apprend beaucoup sur le personnage et l’évolution de la capitale japonaise. Une plongée originale dans Tôkyô.Tôkyô hajimaru (inédit en français), de Kadoi Yoshinobu, éd. Bungei Shunjû, 1 800 ¥.
Née il y a 400 ans, la porcelaine Arita ware est reconnue dans le monde entier : si vous êtes dans la préfecture de Saga, allez observer la fabrication de ces poteries centenaires dans les ateliers de poterie Gen-emon Kiln.
Il existe mille façons d’aborder Tôkyô, celle choisie par Nishimoto Shôji, géologue de son état, est l’une des plus originales. Il a en effet parcouru de long en large ses rues et analysé la composition des nombreuses constructions de la capitale pour montrer que certaines d’entre elles étaient parfois vieilles de plusieurs millions d’années. Ainsi les pierres utilisées pour le grand magasin Takashimaya, à Nihonbashi ont plus de 2 milliards d’années d’existence.Tôkyô “machikado” chishitsugaku (inédit en français), de Nishimoto Shôji, éd. East Press, 1 800 ¥.
La station Ginza exploitée par Tokyo Metro où passent les lignes Ginza, Hibiya et Marunouchi/ Eric Rechsteiner pour Zoom Japon. Les déplacements souterrains dans la capitale représentent un casse-tête permanent mais plutôt bien géré. Interrogez n’importe quel habitant de Tôkyô sur le moyen de transport qu’il utilise pour se rendre au travail ou se déplacer dans la ville et la réponse quasi unanime sera : en métro. En effet, le réseau de la capitale est si étendu qu’il n’est généralement pas nécessaire de marcher longtemps avant de tomber sur une station. Les transports en commun rapides japonais ont une histoire…
(Communiqué) L’histoire douce et touchante de la relation qui lie Nori, fillette d’à peine 3 ans et déjà pleine d’entrain, et sa grand-mère.Suivez leurs aventures fantastiques et laissez-vous aller, au gré d’histoires courtes fascinantes réalisées en bichromie, à la découverte des contes et légendes qui composent le folklore japonais. Nominée pour le Prix Ignatz et Dessinatrice lauréate du MoCCA Arts Festival Award, HARA Rumi nous replonge ici dans les merveilles et la magie du monde de l’enfance … Nori, de HARA Rumi, Trad. Maxime Berrée, Ed. IMHO, 18€ Où trouver ce livre ?