Auteur/autrice : Rédaction

Observateur attentif de la question migratoire, Mochizuki Hiroki met en cause la légèreté des autorités sur ce sujet. Quel avenir pour l’immigration au Japon ? Est-ce que ce pays est prêt à accueillir des travailleurs étrangers ? Nous avons interrogé l’écrivain et chroniqueur Mochizuki Hiroki, rédacteur en chef du webzine Nippon Fukuzatsu Kikô [Japon : un voyage complexe] qui s’intéresse au sort de la communauté étrangère au Japon. Quand et pour quelles raisons avez-vous lancé Nippon Fukuzatsu Kikô ? Mochizuki Hiroki : Ce webzine a été créé par l’Association japonaise d’aide aux réfugiés afin de diffuser des informations sur ses activités. Par la suite, il…

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Depuis quelques années, l’œuvre du photographe Ueda Shôji (voir Zoom Japon n°65, novembre 2016) est devenue l’une des références pour les amateurs de la photographie japonaise contemporaine. Aussi ne faut-il pas manquer l’exposition parallèle qu’Espace Japon et &CO119 consacrent à cet artiste de génie. Pendant que la galerie parisienne présentera des clichés originaux du photographe, le centre culturel s’attachera à décrypter sa personnalité à travers les écrits de sa fille Kako. A ne pas manquer du 2 au 17 mai. Galerie &CO119 119, rue Vieille du Temple 75003 Paris Mer.-Sam. 12h-19h Espace Japon 12, rue de Nancy 75010 Paris Mardi-Vendredi 13h-19h…

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De nombreux Japonais ont découvert la présence d’une main-d’œuvre étrangère en se rendant dans leur supérette… Le visage des supérettes ouvertes 24h/24 ou konbini en japonais change littéralement. De plus en plus, les employés aux caisses enregistreuses sont des étudiants étrangers qui travaillent à temps partiel. Zoom Japon a discuté de ce nouveau phénomène avec l’écrivain Serizawa Kensuke, auteur de Konbini Gaikokujin [Les étrangers du konbini, inédit en français] qui a passé un an à enquêter et à parler à ces personnes. D’où est venue l’idée de votre livre ? Serizawa Kensuke : En un sens, ce projet a débuté après…

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Le gouvernement veut accueillir plus de travailleurs étrangers, mais il ne semble pas avoir pris les choses dans le bon sens. Parmi les sujets qui ont agité les Japonais au cours des derniers mois, l’immigration figure dans le top 3 avec l’affaire Carlos Ghosn et le changement d’ère impériale (voir Zoom Japon n°89, avril 2019). Si les deux derniers ont donné lieu à une abondante littérature, ils n’ont pas produit la même mobilisation à tous les niveaux de la société, chacun ayant une raison d’applaudir ou de rejeter le désir du gouvernement d’ouvrir les portes du pays à des travailleurs…

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Champion toutes catégories de la gaffe politique, Sakurada Yoshitaka, ministre en charge du dossier des Jeux olympiques, a démissionné de son poste, le 9 avril, après une énième déclaration intempestive. Il a en effet estimé qu’il était plus important de soutenir la candidate de son parti en lice pour des élections locales à Iwate, préfecture touchée par le tsunami de 2011, que de reconstruire la région !

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Tel est le pourcentage moyen des trentenaires japonais qui n’auraient jamais eu de rapports sexuels avec une personne du sexe opposé. 11,9 % des femmes de 30 à 34 ans et 12,7 % des hommes de la même tranche d’âge sont vierges de relation sexuelle avec le sexe opposé. En comparaison, cela ne concerne que 0,9 % des femmes et 1,4 % des hommes de la même tranche d’âge aux Etats-Unis.

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A proximité de l’ancien marché aux poissons de Tsukiji, une boutique offre un accès aux meilleurs instruments de cuisine. C’est LA jeune femme de Tsukiji, le quartier des marchands de poissons, un monde masculin au demeurant. Hirota Yuki, dont le grand-père a fondé l’entreprise d’ustensiles culinaires, m’a accueillie dans sa petite boutique cosy et lumineuse. Depuis que le fameux marché aux poissons a été transféré à Toyosu, le lieu a changé de nature : il n’est plus réservé aux professionnels, mais aux touristes, majoritairement étrangers, asiatiques et européens confondus, qui continuent à fréquenter ce quartier animé, populaire et beaucoup plus…

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Dans cette ville de 88 000 habitants, on a choisi d’enseigner aux enfants l’art de bien se nourrir. Un pari sur l’avenir. Lorsque sonne l’heure du déjeuner dans l’école élémentaire Kônan, à Fukuroi, dans la préfecture de Shizuoka, chacun sait ce qu’il doit faire. Comme dans beaucoup d’établissements scolaires nippons, le repas se prend dans la salle de classe dont on réagence les tables, le temps du repas. Ce sont les écoliers eux-mêmes qui, à tour de rôle, servent leurs camarades. Encadrés par les adultes, les responsables en herbe du jour s’équipent d’une blouse blanche et d’une charlotte, se lavent les…

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