Dans son dernier film, Yaguchi Shinobu a choisi de confronter une famille ordinaire à une situation extrême. Yaguchi Shinobu est surtout connu pour ses comédies légères et sensibles comme Waterboys (2001) ou Swing Girls (2004) dont les personnages, des individus un peu en marge de la société, se lient d’amitié et s’épanouissent grâce à une activité inhabituelle. Cependant, son dernier film, Survival Family, exploite le genre habituel de comédie pour explorer des thèmes plus sérieux, comme le rapport de l’homme à la technologie, les effets négatifs que celle-ci peut avoir sur les relations familiales et les chances de survie dans…
Auteur/autrice : Rédaction
Pour la dernière séance de la saison, venez découvrir ou revoir, le 13 juin à 20h, Vivre (Ikiru, 1952) de Kurosawa Akira avec l’impressionnant Shimura Takashi. Ce chef-d’œuvre rempli d’humanisme sera projeté dans une version restaurée. Cinéma Étoile Palace, Centre commercial des quatre chemins, 35 rue Lucas 03200 Vichy, www.rendezvousaveclejapon.fr
Etoile montante du 7e art, Fukada Kôji se montre très dur à l’égard de la structure familiale dans l’archipel. Harmonium (Fuchi ni tatsu) de Fukada Kôji a été l’un des meilleurs films japonais de l’année dernière qui a reçu de nombreuses distinctions à l’étranger. Il raconte l’histoire tendue et sombre qui, pour une fois, brise le moule du film familial traditionnel au Japon. D’où est venue l’inspiration de cette histoire ? Fukada Kôji : En 2006 j’avais d’abord écrit un synopsis d’une page avec l’intention d’explorer deux problèmes distincts. Le premier est l’idée que n’importe qui peut être confronté à…
Malgré la volonté gouvernementale de relancer une partie des centrales nucléaires à l’arrêt depuis l’accident de Fukushima Dai-ichi, les Japonais manifestent un intérêt de plus en plus prononcé pour les énergies renouvelables. Pour preuve, cette centrale solaire implantée sur un ancien parcours de golf à l’abandon dans la préfecture qui fut l’un des hauts lieux de l’atome dans l’archipel.
D’Ozu à Kore-Eda, les histoires familiales passionnent les cinéastes nippons qui en ont fait des chefs-d’œuvre. Le cinéma japonais est surtout connu à l’étranger pour ses films de genre comme les longs métrages de samouraï, d’horreur ou de monstres. Chacun d’entre eux a eu son heure de gloire dans l’archipel en fonction des époques, mais il est un genre qui a toujours prospéré, à l’exception peut-être des révolutionnaires années 1960, c’est le drame familial. Une sorte de sous-genre du shomingeki (drame des gens ordinaires) dont les histoires ont été traitées avec des succès extraordinaires par certains des meilleurs réalisateurs nippons.…
Préparation 1 Couper l’oignon et émincer le mitsuba en morceaux de 3 cm. Laver les crevettes puis les égoutter. 2 Dans un bol, mélanger l’oignon, le mitsuba, les crevettes et les 30 g de farine. 3 Dans un autre bol, mélanger les autres ingrédients pour la pâte avec des baguettes. 4 Incorporer la pâte à l’oignon, au mitsuba et aux crevettes. 5 Frire dans l’huile chauffée à 170℃ en retournant de temps en temps. 6 Dès qu’il prend une couleur blonde, égoutter et servir immédiatement. SUGGESTION L’oignon nouveau japonais est très doux quand il est cuit. Vous pouvez utiliser l’oignon…
Poursuivant un travail entamé en 2011 avec la publication de huit nouvelles de Uchida Hyakken sous le titre La Digue [éd. Atelier In8], le traducteur Patrick Honnoré nous offre un véritable feu d’artifice avec ce nouveau recueil bien plus ambitieux et surtout bien plus riche puisqu’il reprend dans leur totalité Au-delà (Meido, 1922) et Entrée triomphale dans Port-Arthur (Ryojun nyûjôshiki, 1934). Au total, ce sont 47 textes de cet auteur qui a joué un rôle central dans la littérature japonaise et sans lequel, peut-être, certains auteurs appréciés aujourd’hui n’auraient pas existé. Absent du Dictionnaire de littérature japonaise publié, en 1994, par…
Avec Sayonara qui sort le 10 mai sur nos écrans, Fukada Kôji offre sa vision d’un monde post-catastrophe. Depuis que Komatsu Sakyô a imaginé en 1973 la disparition de l’archipel dans son célèbre roman La Submersion du Japon (Nihon chinbotsu), ce thème est devenu un thème de réflexion pour de nombreux artistes. Au cinéma, outre les deux adaptations de l’œuvre de Komatsu, on ne compte plus les films qui exploitent le sujet, surtout depuis le tsunami de mars 2011 qui a conduit à l’accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi. Au même titre que les écrivains qui se sont adaptés à la nouvelle…
Je rêvais de vivre en France et d’y construire ma vie. Je l’ai fait, ou presque. Si mes proches me considèrent de plus en plus comme une Française, c’est notamment parce que je n’oublie plus d’ajouter “mais” après “oui” ! En revanche, il y a encore beaucoup d’occasions où l’on me rappelle que je suis “une Japonaise”. Par exemple, j’ai souvent des compliments tels que “Cette Japonaise aime le fromage, bravo !”, “Pour une Japonaise, elle boit pas mal !”. Ce n’est pas désagréable, mais cela confirme chaque fois l’existence d’un “plafond de verre”. Ici, il ne s’agit pas de celui qui…