Celle qui est sans doute l’une des meilleures spécialistes de l’art japonais et qui nous fait l’honneur de collaborer à notre publication vient de faire paraître aux Nouvelles Editions Scala, Beautés japonaises. Dans ce superbe ouvrage richement illustré, Brigitte Koyama-Richard s’attache à nous montrer l’évolution des canons féminins à travers l’art japonais, ne se limitant pas aux classiques estampes. Elle ne néglige aucune époque, y compris la plus contemporaine, et nous offre ainsi une intéressante et originale étude sur la place de la femme dans la société japonaise. Comme elle a su le faire dans ses livres précédents, la professeure…
Auteur/autrice : Rédaction
Je rêvais de communiquer avec les Français. Depuis mon arrivée en France, j’ai beaucoup étudié et pratiqué leur langue. Aujourd’hui, j’ai encore quelques difficultés et toujours mon charmant accent japonais, mais je me sens suffisamment à l’aise pour m’exprimer correctement. Professionnellement, j’ai été chargée de l’accueil de la clientèle et j’ai également géré un standard. Je sais défendre mes idées lors de réunions avec des professeurs et des dirigeants. J’ai également fait l’interprète lors de conférences ou bien donné mon avis à la télé ou à la radio française. Je n’oublie pas non plus de contredire mon patron et de…
Pour la plupart de nos contemporains, le nom de Hokusai est associé à l’estampe de La grande vague de Kanagawa (Kanagawa oki nami ura), ou encore Au mont Fuji sous l’orage (Sanka haku u), deux estampes de la série des Trente-six vues du mont Fuji (Fugaku sanjû rokkei). Mais l’œuvre de ce talentueux artiste aux multiples talents ne se résume pas à ces deux estampes. Hokusai est né en 1760 dans la famille Kawamura, non loin de la rue qui porte aujourd’hui son nom (autrefois elle s’appelait Honjo warigesui), quartier où il a vécu presque toute sa vie malgré ses…
Ouvert au public depuis le 22 novembre, le nouvel établissement a accueilli Zoom Japon en avant-première. Le Sumida Hokusai Museum, a ouvert ses portes, le 22 novembre, dans un quartier populaire de Tôkyô. Situé près de la station du JR et du métro Ryôgoku, à quelques minutes à pied du Stade national de Sumô (Kokugikan) et du Musée Edo-Tôkyô, le Musée Hokusai a été construit dans un endroit très calme de la capitale, près du lieu où naquit le célèbre artiste. Après plusieurs années de tergiversations, ce musée de trois étages, donnant sur un petit jardin public, a enfin vu…
La production d’anime est loin d’être une sinécure. En témoignent les vicissitudes du projet Genocidal Organ. Dur dur de travailler dans le secteur de l’animation. Alors qu’elle enregistre actuellement beaucoup de succès à la fois au Japon et à l’étranger, de nombreux studios d’anime ne semblent pas beaucoup profiter de la situation. Il n’est pas facile d’enchaîner les succès en ayant de petits budgets, et dans un contexte où la plupart des studios ont du mal à s’aligner sur les conditions commerciales dures et faire face à une concurrence féroce. Quelques-uns finissent par disparaître pour de bon. C’est ce qui…
La fermeture du centre commercial créé au lendemain de la catastrophe de 2011 marque un tournant pour la ville. Fin octobre, le “Centre commercial à taille humaine de Tatemachi pour la reconstruction d’Ishinomaki ” a fermé ses portes. Il abritait les commerçants qui avaient perdu leur boutique lors de la catastrophe du 11 mars 2011. Le bail alloué étant venu à terme au bout de quatre ans et neuf mois, il fallait baisser définitivement le rideau. Au cours de ces dernières années, les commerçants concernés ont tout fait pour soutenir le moral de la population en organisant notamment des animations musicales…
Pour faire de bons films, il faut de bonnes idées et une bonne équipe sur laquelle s’appuyer. Paroles d’un maître. En l’espace de quelques années, Hosoda Mamoru est devenu l’un des réalisateurs d’anime les plus recherchés puisque ses films ont été de grands succès au Japon. Cette année, le Festival international du film de Tôkyô (TIFF) lui a même consacré une rétrospective spéciale. C’est au TIFF que Zoom Japon a réussi à obtenir une interview exclusive. Les Enfants loups, Ame et Yuki et Le Garçon et la bête ont plusieurs thèmes importants en commun. L’un d’entre eux est la relation…
Le réalisateur de Miss Hokusai et de Colorful porte un regard critique sur l’évolution du secteur. Par un après-midi froid et nuageux d’automne, Hara Keiichi, réalisateur entre autres de Miss Hokusai [disponible en DVD et Blu-Ray chez @Anime], nous a reçus dans les bureaux de Production I.G, dans la banlieue de Tôkyô pour évoquer notamment l’avenir de l’animation au Japon. Vous êtes diplômé du Tokyo Designer Gakuin où vous avez étudié l’art. Quand avez-vous décidé de vous lancer dans l’animation ? Hara Keiichi : Quand j’étais au lycée, je devais décider de ce que je voulais faire de ma vie. J’avais…
Ce jeudi 1er décembre à la Maison du saké, la région d’Iwate au Nord Est du Japon venait présenter ses spécialités locales. C’est une région au profil découpé par le mont Iwate recouvert en cette période par un long manteau rappelant celui du mont Fuji. On y vient pour faire du ski ou découvrir la richesse d’un artisanat millénaire notamment pour ses laques présentées à Paris et dont la qualité vient du bois et de la sève d’urushi, arbre appelé « verni du Japon » que l’on retrouve dans cette région qui en est le principal producteur. Le résultat est d’une sobriété…
Pour la première fois, la célèbre poupée est exposée en France. L’occasion de découvrir un véritable phénomène. Ala fin des années 1960, au moment où le Japon se hissait parmi les puissances économiques de la planète, deux héros pour les enfants faisaient leur apparition à une année de différence : Ultraman (voir Zoom Japon, numéro 60) en 1966 et Licca-chan un an plus tard. Tandis que les garçons jouaient à se métamorphoser en ce super-héros protecteur de la terre, les filles s’évadaient dans un monde de rêves grâce à cette petite poupée qu’elles habillaient de façon moderne. Licca-chan s’apprête à…