Si l’on se fie aux couvertures des deux premiers volumes des Liens du sang, série signée Oshimi Shûzô, on pourrait penser qu’il s’agit d’une histoire de famille banale. Que nenni ! L’auteur des Fleurs du mal nous offre une œuvre peut-être encore plus forte que la précédente et en tout cas bien plus prenante, s’agissant de la relation toxique qui se noue entre Seiichi et sa mère. Dans ce thriller parfaitement construit grâce à une maîtrise de la mise en scène graphique, le lecteur plonge dans un univers dérangeant mais dont il ne veut pas sortir sans connaître la suite.
Les Liens du sang (Chi no wadachi), de Oshimi Shûzô, trad. par Sébastien Ludmann, Editions Ki-oon, 7,90 €. Volume 3 à paraître.
Previous ArticlePolar : Règlement de compte avec le Japon
Next Article Nihongothèque « Fujiyû »