Momument de la culture manga, Mizuki Shigeru aurais eu 100 ans cette année. Voici son histoire.
Zoom Japon a pris l’habitude, ces dernières années, de publier un dossier consacré au manga en écho au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême qui accorde une place de plus en plus importante à ce mode d’expression venu du Japon. En raison du rebond épidémique lié au variant Omicron, l’édition 2022, qui devait initialement avoir lieu fin janvier, a été reprogrammée du 17 au 20 mars. Une exposition consacrée à Mizuki Shigeru s’y tiendra à l’occasion du centenaire de sa naissance. Votre magazine, qui a toujours eu un faible pour la production de ce grand maître du manga et celle plus généralement du mensuel Garo où il a œuvré, ne pouvait pas manquer l’occasion de lui consacrer quelques pages.
Comme à notre habitude, nous avons moins cherché à analyser son œuvre que tenter de cerner sa personnalité grâce à quoi il est aussi plus facile de saisir son travail. Nous nous sommes tournés vers les personnes qui l’ont bien connu afin de recueillir leurs témoignages sur l’homme qu’il était et sur son obsession à l’égard de l’univers des yôkai dont nous avons déjà parlé dans ces colonnes (voir Zoom Japon n°75, novembre 2017). Mizuki Shigeru nous a quittés le 30 novembre 2015 après une vie bien remplie et consacrée en grande partie au manga. Appartenant au patrimoine, son œuvre riche et variée reste encore à être valorisée dans notre pays même si l’on peut déjà en découvrir de nombreux pans. Espérons que le 100e anniversaire de sa naissance incitera les Français à lui accorder une plus grande attention encore. Zoom Japon y contribue à sa façon. L’occasion de remercier Asakawa Mitsuhiro pour son soutien.
Odaira Namihei